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Le chant du coq

Par une belle nuit d’été, le coq se mit à chanter. La tête dans les étoiles, ses yeux tout ronds égarés dans la clarté de la lune pleine, il se mit à carillonner comme le tocsin des campagnes. Agrippé de ses griffes sur le rebord de la fenêtre, il allait "cocoricoter" ainsi à tire-larigot, caressé par le balayement du drapeau tricolore accroché derrière lui à la tringle des rideaux. C’était sans compter le passage d’un nuage épais obscurcissant la scène d’un danger soudain. Le coq aveuglé, perdit l’équilibre, se tut, agita ses ailes et s’envola dans les airs emporté par les vents. 

Pour voir l'oeuvre de Sabrina dont je me suis inspirée pour écrire ce texte, cliquer sur le lien en rouge.

 

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